Forum des lecteurs le 11 mars 2016: Lettre de Victor Allamand
Un atout ou un rideau de fumée?
Récemment, dans les débats ou la presse, vous avez lu ou entendu parler du plan de quartier Martinet (terrain, acheté voici 30 ans à l’ex-fabrique d’allumettes derrière les voies CFF, côté Jura). Il est par ailleurs abusivement attribué à «Cœur de ville», ce projet tarte à la crème qui est utilisé à toutes les sauces, essentiellement pour distraire l’attention sur l’inaction de la Municipalité de gauche qui n’a rien fait au Martinet, pourtant projet phare du programme de législature 2011-2016. Cette même Municipalité qui a pu déployer une énergie incommensurable et des ressources importantes (20 millions de francs, cf. Rapport de la commission de gestion pour 2014, page 24), cela pour un projet de mobilité dont on ne sait pas pour l’instant ce que l’on va conserver ou jeter. Vous avez aussi entendu M. Mayor dire qu’il existe des projets pour le bord du lac, cela est faux. Le programme de législature 2011-2016 ne mentionne jamais: le lac, les rivages et Rive. A part se défouler sur la Trinquette à Tonton, le carrousel et une buvette, rien n’a été entrepris. Mme Freymond a toujours dit que si l’on voulait une évolution à Rive, il fallait lui donner des moyens, moyens qu’elle n’a pas demandés. On ne peut pas croire Mme Freymond ou M. Mayor à leur seul beau sourire. Interrogez les employés communaux sur leur futur statut, pourtant projet emblématique de la gauche. Les réélus de la gauche pour la Municipalité: Freymond, Schmutz, Rossellat et le candidat Mayor ont en commun l’inébranlable certitude d’avoir raison sur tout et contre tous. Ce qui peut être une qualité à dose raisonnable, est là un grave défaut. Si vous voulez sortir de cette longue errance des partis de gauche, votez la liste No 2 du Centre Droit avec Uldry, Gay, Faraut Linares et Hacker, tous soutenus par le 59% du Conseil communal. Un vote compact (=sans modification) qui engage pour 5 ans, au-delà des individus, vers une harmonie du législatif (déjà élu) et de la Municipalité du 20 mars.
Victor Allamand, conseiller communal, Nyon